Aiguillages

Aujourd’hui, contre toute attente, je vais vous montrer un vêtement… orange 🙂

Pour moi c’est la deuxième fois que je suis un patron. C’est le pull Aster de la Maison Victor. A vrai dire j’ai acheté le magazine quasiment que à cause de ce pull. Et aussi parce que dans le numéro en question il y a des explications  sur comment adapter un patron au niveau des hanches, en mode tutoriel.

Alors, comme je ne suis pas très habituée aux patrons, en général il me faut un bon quart d’heure pour capter par quel bout prendre le truc, quelle pièce recopier, tout ça… Pis comme j’ai toujours peur de me planter je vérifie 3 fois (et oui, on apprend de ses erreurs !).

Il s’agit d’une couture récup’. Il y a un an de ça à peu près, dans une

braderie j’étais tombée sur ce beau pull orange pétant en pure laine d’agneau, trop grand pour moi. Il m’a coûté au moins 2€, une ruine… Si vous avez fait les curieuses et êtes allées lire l’A propos, vous savez que j’ai commencé par être une tricoteuse. Donc l’idée, c’était de détricoter le pull pour le mettre en pelotes et ensuite retricoter autre chose. Bon j’avais bien commencer à découdre le bouzin, mais c’était chiant, ça prenait des plombes, bref je l’avais laissé dans le coin des fringues à modifier en attendant de retrouver de la motivation. Et c’est là que le pull Aster est entré dans l’histoire ! Paf, c’était le projet parfait pour ce pull. Je suis quand même allée acheter du bord-côte marron au magasin de tissus.

Alors, pour ce projet, dans le tableau des tailles de la maison victor, c’est à peu près pareil que burda, à savoir 42 en haut, 40 en bas. Mais je sais pas pourquoi, mon p’tit doigt m’a dit d’aller vérifier les me

sures directement sur le patron. Et là, je me suis rendu compte que ça taillait super grand. Un tricot, c’est élastique, donc pas besoin d’aisance au niveau de la poitrine. J’ai donc fait une taille 38 au niveau de la poitrine, et 40 pour le reste, enfin plus ou moins car je n’avais pas tout à fait assez de place dans le pull, donc c’est un peu plus étroit que le 40 à certains endroits. J’ai eu le nez creux, car au final une fois cousu, je trouve que j’aurais pu faire une taille 38 tout du long, il y a trop de matière dans le bas du dos. Un 42 m’aurait fait ressembler à une citrouille…

Pour les manches, je les ai rallongées du plus que j’ai pu par rapport à la place que j’avais dans les manches d’origine, donc elles sont un peu plus longues que le modèle, car je n’aime pas les manches trop courtes pour un pull.

Je n’avais jamais cousu de bord-côte, et ça se voit sur mon pull… ça gondole…

Pendant que je cousais, j’arrêtais pas de ronchonner là-dessus, si bien que ma co-habitante est venue jeter un oeil et m’a dit : « mais non, on voit rien du tout, et puis ça gondole de manière régulière (bon ça gondole ou ça gondole pa

s, faudrait savoir :p), on pourrait croire que c’est fait exprès ». Mouais. J’étais vraiment pas convaincue. Mais heureusement, cette chère amie (décidément j’en parle beaucoup sur ce blog, c’est parce qu’elle est de bon conseil…) a trouvé la parade. « Il est un peu fade ton pull, tu devrais mettre une fleur ». J’étais moyen emballée mais j’ai fini par me ranger à son avis, et j’ai rajouté une petite fleur avec un joli bouton à l’aide de ce tuto.

Eh ben vous savez quoi ? C’est devenu mon pull préféré ! Il va pile poil avec ma jupe orange, vu que ce  pull est un peu taille haute, c’est parfait ! Je regrette presque qu’il fasse trop chaud pour mettre mon pull, c’est dire…

D’ailleurs au sujet de la taille haute, la prochaine fois je mesurerai aussi en longueur, parce que sur les photos du magazine il paraît beaucoup plus long… et ce n’est pas que chez moi, sur d’autres blogs j’ai vu qu’il y avait eu le même problème.

En tous cas, je kiffe bien recustomiser des pulls, ce ne sera pas le dernier, j’en ai un autre rouge, qui attend d’être transformé en gilet…