Aiguillages

L’hiver dernier, je commençais à me les cailler avec ma couette synthétique qui date d’il y a 10 ans, j’étais donc obligée de mettre le chauffage la nuit, ce qui coûte somme toute… assez cher et la facture de printemps fut copieuse.

J’ai alors décidé d’investir dans une bonne couette. Une qui tient chaud, confortable, en matière naturelle. Hop, me voilà à commander sur internet une belle couette en laine de 450g/m2 (eh oui,en laine ! moi qui adore cette matière, je ne savais même pas qu’on pouvait en faire des couettes).

A part ça, une couette en laine, c’est vraiment super agréable ! Peut-être pas autant que le duvet, mais bon, au moins on ne tue pas les moutons pour leur laine. En tous cas ma couette est un peu lourde (j’aime bien avoir du poids sur moi quand je dors), elle réchauffe très très vite quand il fait froid (je n’ai même plus le temps de grelotter, ça fait bizarre…), et à présent que c’est l’été, eh bien je n’ai même pas trop chaud dessous. Bon ok, vu l’été qu’on a cette année en Bretagne, je triche un peu…

Pour choisir la taille de ma couette, j’ai bêtement suivi les recommandations en fonction de la taille de mon lit, qu’on peut trouver sur les sites type la redoute. Mouais, en fait, c’est un peu un pousse à l’achat, car quand j’ai reçu la-dite couette, elle était immense, je n’avais jamais eu de couette aussi grande. Bah ouais, 220×240 ! Résultat, je n’avais plus une seule housse de couette à la bonne taille…!

Qu’à cela ne tienne, je venais d’investir dans une belle couette, alors je pouvais bien investir dans de belles housses de couette. Et c’est là que ne trouvant pas mon bonheur dans les motifs proposés en magasins, physiques comme en ligne (pis c’est d’un compliqué pour avoir une idée de l’épaisseur du tissu et du tissage sur les sites en ligne), je me suis dit que je n’avais qu’à me les coudre.

Et là, j’ai découvert que ça ne coûtait pas moins cher, et que donc c’était un peu un luxe de se coudre sa housse. Pas grave, moi qui suis du genre à pas trop dépenser, je me suis dit que mon sommeil n’avait pas de prix 🙂

J’ai donc acheté du tissu en grande laize (280) sur etissus.net. Ils en ont de très beaux, à pas très cher. Je voulais acheter chez eux le tissu pour le dessous de la housse, et comme quoi ils ne cherchent pas à vendre à tout prix, car je leur ai demandé si le bleu de leur toile à drap correspondait au  bleu des papillons, et ils m’ont dit que non. Donc je suis aller acheter des draps plats pour la doublure, dans un magasin à côté de chez moi, car oui chèr.e.s ami.e.s, acheter des draps plats déjà cousus revenait moins cher que du tissu en grande laize. Et pourtant j’ai cherché pas mal.

Au final, j’ai acheté 5m de tissu grande laize à environ 8 le mètre + dfp = 45€, ainsi que deux draps plats en coton de la plus grande taille, dans les 15€ chaque = 30. Donc un total de 60€ et des brouettes pour deux housses de couette, même pas en percale, grosso modo. Sans compter le fil, les boutons pression et les aiguilles. Bref. C’est pas économique.

Mais elles sont belles !!! Inutile de vous dire que ma fille de 6 ans est assez jalouse (mais bon elle, elle a une magnifique housse de couette coccinelle trouvée à côté d’une benne relais, et là c’est moi qui suis jalouse). Il y en a une avec le dessous écru, et l’autre vert. La verte est cachée sous les vêtements qui sont sur la chaise… car je n’ai pas encore cousu les pressions. Eh oui, flemme, quand tu nous tiens…

J’ai suivi le tuto présenté sur le blog « Et puis la neige elle est trop molle« . Sauf que j’ai mis les boutons pression sur l’envers. Et que comme j’ai buggué au moment de couper le tissu, j’ai du recouper une bande de drap pour avoir la bonne largeur. L’étourderie, cette calamité affreusement chronophage qui fait que je dois souvent refaire 2 fois la même chose (voire 3 ou 4… si si ça arrive).