Suite à ma première blouse, qui m’a permis de me familiariser avec quelques détails techniques tels que : un col mao, des pattes de boutonnage, des bracelets de manche et autres passepoils, j’ai pu couper dans ma flanelle de coton à fleurs.
J’ai refait exactement la même blouse ou presque. Il n’y a juste pas de passepoil. Mais comme j’aime bien rajouter un p’tit détail qui fait qu’un vêtement que je couds devient un peu « unique » à mes yeux, j’ai mis un peu de dentelle au col et aux ouvertures de manche.
Je n’ai pas eu de difficulté particulière à coudre cette deuxième blouse, étant donné que la première était encore toute fraîche dans ma tête et mes doigts.
Cette deuxième blouse, en flanelle de coton, est vouée à remplir le vide dans mon placard concernant des hauts à manches longues pour l’hiver, car j’en suis fort dépourvue…
Détails couture
Les pattes de boutonnage : ne sont pas des pattes capucins, mais s’en rapprochent. C’est une technique expliquée dans un livre de patronnage que j’ai trouvé chez mon père. Sur l’envers, c’est un peu moins propre, car l’on voit le bord du tissu à vif. Pour ma part je fais un point bourdon dessus (qui se voit aussi sur l’endroit) pour solidifier le tout. J’aime bien mon p’tit point bourdon. J’ai remarqué que c’est cette technique-là qui est utilisée sur une de mes chemises, achetée à Décathlon, et ma foi, cela fait plusieurs années que je l’ai et les coutures ne bougent pas. Mais tout de même, quand je passerai à la « vraie » chemise dans ma capsule, je compte m’atteler à de vraies pattes capucins pour les manches, histoire d’apprendre la technique.

Les boutonnières : j’ai réparé le truc qui bugguait sur ma Serenade Singer, mais les boutonnières qu’elle fait, je les trouve pas terribles, trop d’espace au milieu, alors quand on coupe, et bien il y a du tissu qui s’effiloche, c’est pas super. J’ai donc préféré reprendre le manuel d’utilisation de ma Brother. Après plusieurs essais de plus en plus concluants sur une chute de flanelle, j’ai trouvé que finalement, mes boutonnières étaient plus jolies qu’avec les boutonnières semi-automatisées de la Singer. Comme quoi, le manuel, c’est pas pour les chiens… C’est un peu plus de manutention qu’une boutonnière en 4 temps, (il faut tourner le tissu, réajuster la place de l’aiguille, etc…), mais avec un peu d’entraînement ça devient instinctif. Je dois par exemple tirer un peu le tissu par moment, pour que la machine ne reste pas bloquée en surplace sur son point bourdon, et fasse des gros paquets par en-dessous… Bref, c’est pas la panacée mais au moins j’ai fait mes boutonnières en 30 mn au lieu de les faire en 2 ou 3 heures…
Ourlet : le bas de ma blouse est un bas liquette, ce qui fait que sur les côtés, l’arrondi a un angle assez aigu. Pas top pour des ourlets repliés. Mais comme je suis une incommensurable flemmarde optimiste, j’ai quand même fait comme ça, un peu à l’arrache, en aidant le tissu avec un coup de fer. Mal m’en a pris. C’est pas super joli, j’aurais mieux fait de mettre un biais intérieur. Mais bon. C’est pas hyper flagrant, et ça me servira de leçon pour la prochaine fois.
Boutons : ils sont très basiques, mais dans une couleur qui se remarque un peu, donc j’en suis plutôt contente.
Col mao : j’ai tenté la méthode expliquée sur le bungalow couture, mais ça n’a pas vraiment fonctionné pour moi, ça a même plutôt fait l’inverse, mon col sur la blouse noire étais mieux aligné. Mais par contre sur ma blouse fleurie, je trouve l’arrondi mieux réussi. Dans tous les cas, il y a de la marge de progression.
Conclusion
Encore et toujours des petits défauts, mais je suis très contente de cette blouse, qui est suffisamment longue pour être rentrée dans un pantalon et « blouser », qui est chaude, colorée, et je suis très très contente de mes petits détails de dentelle, surtout aux manches. On ne les voit pas beaucoup mais moi je sais qu’elles sont là et ça me fait plaisir.