Comment vous dire… ma fille est du genre à se balader en sous-vêtements par -15°C, avec le nez qui coule et 40 de fièvre en jurant ses grands dieux qu’elle n’a pas froid du tout et à vous regarder de son regard de tueuse si vous osez émettre quelques doutes à ce sujet.
Las ! J’en avais marre de me prendre la tête avec elle. Pour le bas, j’ai cassé ma tirelire et j’ai acheté trois magnifiques coupons en tissu sweat pour lui coudre des pantalons de pyjama bien chauds, qu’elle ne rechignerait plus à mettre et dans lesquels elle pourrait rester cocooner trankilou tous les week-ends.
Il y avait eu un premier essai avec un tissu vache de mon stock, une récup’ de tissus donnés par une copine qui s’en débarrassait. Mais il y avait un petit souci au niveau de la hauteur de la fourche, c’est là que j’ai décidé de patronner un chouille plus sérieusement et que j’ai utilisée la méthode dont j’ai donné l’explication en tuto.
Eh bien franchement, le pari est totalement gagné !! Aussitôt qu’il y en a un au sale, elle met le second, et ainsi de suite. Trois, c’est juste le bon nombre 🙂 Reste plus qu’à lui faire une ou deux jupes dans les chutes…
Détails couture
Le tissu utilisé, est un jersey brossé sur l’envers (ou plus simplement, un molleton type sweat-shirt). Qui dit jersey, dit parfois petits soucis à la couture. Ici, pour éviter le gondolage des coutures, j’ai diminué la pression du pied de biche, et ça s’est passé comme sur des roulettes. J’ai utilisé un point zig-zag pour la coulisse de l’élastique à la taille. J’ai également cousu un deuxième pantalon qui n’est pas en photo, pour lequel la coulisse est un rectangle de bord-côte plié en deux et cousu au corps du pantalon. Pour ce deuxième, je n’a pas utilisé de point extensible, puisque c’est l’élastique qui doit s’étendre, et non le tissu. J’ai donc cousu avec un point droit comme si de rien n’était. Aux pieds, j’ai fait un simple ourlet, de même, avec un point droit car les jambes étant larges, il n’y a pas besoin d’élasticité à cet endroit.